Rassemblement du collectif 7 octobre Belgium, Discours
- Elodie Poncet
- 6 oct. 2024
- 4 min de lecture
"Tous Unis pour Israël et la libération des otages"
Dimanche 06 octobre | Bruxelles, place du Luxembourg
Discours prononcé par Fadila Maaroufi, organisatrice

Il y a presque un an, le 7 octobre, Israël subissait une attaque terroriste. Un véritable pogrom, un massacre qui a frappé des enfants, des femmes et des hommes qui, chaque jour, célébraient la paix. Ce jour-là, des jeunes s’étaient réunis au festival Nova, un festival dédié à la paix. Ce message de paix résonnait jusqu’à Gaza, car le festival se tenait à seulement 5 kilomètres de la frontière.
Ces personnes, qu’elles soient du kibboutz ou du festival, n’avaient qu’une seule arme : celle de célébrer la vie et la rencontre avec l’autre, qu’ils considéraient comme leur égal dans l’humanité.
Mais le 7 octobre est arrivé, et la réalité les a rattrapés. Cette réalité nous a aussi frappés, comme un rappel : la paix, oui, mais pas à n’importe quel prix. Ce jour nous rappelle que rien n’est acquis et que, malheureusement, il existe des gens avec un autre projet pour l’humanité.
Quel est ce projet ? C’est celui du chaos et de la glorification de la mort. C’est celui d’une vie fantasmée dans l’au-delà, oubliant que la vie est ici et maintenant.
Le 7 octobre a aussi révélé les masques, dévoilant le visage de ceux qui, par de belles paroles sur le "vivre ensemble", endorment le monde. Mais en réalité, ces faux amis couvent en eux un antisémitisme que notre société de paix refuse d’accepter.
Attention aux faux amis qui offrent des gâteaux empoisonnés. Ils distillent leur poison dans nos universités, nos médias, qui n’hésitent pas à donner une tribune à des islamistes et à leurs soutiens pour « débattre » du 7 octobre. Ce jour a aussi révélé la lâcheté de notre gouvernement, qui, au lieu de prendre des positions courageuses, choisit la voie de la neutralité en rejetant la faute sur Israël, mettant la victime (Israël) et le bourreau (les groupes terroristes palestiniens) sur un pied d’égalité.
Nous exigeons que le gouvernement agisse.Qu’il prenne des mesures contre les groupes d'influence terroristes comme Samidoun et le BDS, et qu'il les inscrive sur la liste des organisations terroristes.
Nous demandons également que le gouvernement :
Protège les Juifs de notre pays contre l’antisémitisme autrement que par de simples coups de communication, et qu’il sanctionne les universités qui permettent des rencontres avec des terroristes ou qui diffusent un discours antisémite.
Exige des universités qu’elles interdisent les drapeaux palestiniens dans leurs établissements et leurs environs.
Mette fin à la collaboration avec des universités de Gaza, en lien avec des groupes terroristes.
Sanctionne les organisateurs de manifestations, ainsi que les manifestants, qui tiennent des propos de haine antisémite ou qui invitent des terroristes à prendre la parole.
Cesse d’accorder des laissez-passer à une immigration en provenance de Gaza, notamment à ceux ayant déjà obtenu l’asile dans un autre pays européen. Nous avons suffisamment d’islamistes à Bruxelles.
Débloque un budget à la hauteur du problème de l’antisémitisme et de l’islamisme, en s’assurant que ces fonds ne soient pas accordés à des organisations affiliées aux Frères musulmans, ou à des personnes se présentant comme "ex-Frères musulmans".
Renforce la sécurité pour protéger les jeunes Juifs dans nos écoles et universités. Trop de violences passent sous silence, forçant les Juifs à quitter ces lieux. Mais ce n’est pas à eux de partir, c’est à leurs bourreaux de le faire.
Ce gouvernement devrait soutenir et écouter les Iraniens.Partout dans le monde, des femmes et des hommes iraniens, musulmans et non musulmans, ont commencé à témoigner leur soutien à Israël. Car ces personnes ne veulent plus des mensonges qu’on leur a inculqués, de cette haine du Juif qui a été distillée depuis l’enfance, et que les islamistes ont propagée de génération en génération.
Partout, des hommes et des femmes issus de familles musulmanes crient leur colère et leur désarroi face à ce cancer qu’est l’islamisme. Je pense également aux femmes afghanes, à ces fillettes mariées alors qu’elles ne sont encore que des bébés, à ces enfants que l’Occident ne protège plus contre cette idéologie islamiste.
Ces récits mensongers, nous n’en voulons plus. Une grande partie du peuple iranien, des Afghanes, et tous ceux qui recherchent la paix et la vérité, se tiennent aux côtés d’Israël et des Juifs.
Nous n’accepterons jamais l’antisémitisme. Nous ne nous résignerons jamais et nous défendrons les Juifs face aux attaques antisémites.
N’ayez pas peur. Avançons ensemble contre ce fléau. Sortez, venez nous rejoindre ici chaque mois pour manifester notre soutien. Ne pas le faire, c’est être complice. Ne pas le faire, c’est consentir à la propagation de la haine. La peur ne vous sauvera pas ; elle ne fera que retarder votre mort, qui finira par frapper à votre porte tôt ou tard.
Mais je garde espoir, comme nos ancêtres qui se sont battus et nous permettent aujourd’hui d’être ici, ensemble.
Am Israël Haï.
Femme, vie, liberté.
Article paru sur le site 7sur7.be :
Rassemblement sur la place du Luxembourg
Une cinquantaine de personnes se sont également rassemblées dimanche dès 14h00 sur la place du Luxembourg, à Bruxelles, pour témoigner leur soutien aux otages israéliens. Organisé par le collectif 7 octobre Belgium, le rassemblement visait à rappeler son soutien à “Israël face au terrorisme islamiste”.
“Le 7 octobre est un jour important, car c’est ce jour-là qu’Israël et le monde se sont réveillés avec des images d’horreur qui ont changé notre monde à jamais”, ont déclaré les organisateurs.
Fadila Maaroufi, directrice de l’Observatoire européen des fondamentalismes et cofondatrice du collectif 7 octobre, a appelé le gouvernement belge à tout mettre en œuvre pour lutter contre la recrudescence de l’antisémitisme en Belgique depuis l’attaque du Hamas il y a un an.
“Nous demandons à nos représentants de débloquer des fonds pour agir de manière structurelle contre l’antisémitisme. Nous exigeons également d’eux qu’ils interdisent les drapeaux palestiniens dans nos universités et sanctionnent celles qui diffusent un message antisémite ou invitent des terroristes”, a avancé Fadila Maaroufi.
Les manifestants réclament, avant tout, la libération immédiate des otages israéliens. Au 3 octobre, presque un an après l’attaque du Hamas et le début de la guerre dans le territoire palestinien, 97 personnes y sont toujours retenues en captivité, dont 64 présumées vivantes, 33 ayant été déclarées mortes par l’armée israélienne.